Josquin Desprez

Messes Pange lingua, de beata Virgine

Ensembles vocaux Métamorphoses et Biscantor !
Direction : Maurice Bourbone

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Détails produit

Messe Pange lingua

1.Kyrie 3’30
2.Gloria 4’32
3.Credo 6’39
4.Sanctus 9’09
5.Agnus Dei 7’48
 

Messe de beata Virgine

6.Kyrie 4’34
7.Gloria 8’25
8.Credo 7’33
9.Sanctus 7’27

10.Agnus Dei 6’11

Les enregistrements de l’Homme armĂ© Ă©ditions et de la Chapelle des Flandres
CD disponibles auprĂšs des Editions de L’Homme armĂ© :
La Roque 48110 Molezon
contact@homme-arme-editions.fr
http://www.homme-arme-editions.fr

EnregistrĂ© du 1 au 5 septembre 2014 en l’église de Javols (LozĂšre, France)
Prise de son, direction artistique, montage et mastering : Jean-Marc Laisné
Illustration de couverture : Yves Reynier
Photographies : Nathalie Taillandier
Conception graphique : Marc Guerra
Toutes photos et illustrations : droits réservés

Remerciements Ă  Monsieur Malavieille, maire de Javols, et Ă  l’hĂŽtel Le Regimbal pour la qualitĂ© de leur accueil.

Production : L’Homme armĂ© Ă©ditions
La Chapelle des Flandres
Traduction : Marcia Hadjimarkos
Distribution : NewArts International

AR 2015-1

Josquin Desprez…

Aucune intĂ©grale des messes de Josquin Desprez, un des plus grands musiciens de l’histoire et phare de la musique franco-flamande, n’existe Ă  ce jour.

En 2006, Maurice Bourbon dĂ©cide de combler ce vide et dĂ©bute l’intĂ©grale Josquin l’EuropĂ©en, pour rendre justice Ă  ce monument du patrimoine musical mondial.

Maurice Bourbon se passionne pour l’écriture de Josquin, qui allie grandeur et soin mĂ©ticuleux du dĂ©tail, telle une cathĂ©drale gothique dont la superbe envolĂ©e occulte, au premier regard, ses reliefs et motifs finement ciselĂ©s. Les messes Pange lingua et de beata Virgine, vĂ©ritable testament de Josquin, en sont de passionnants exemples.

La messe Pange lingua est la derniĂšre grande oeuvre de Josquin, composĂ©e entre 1514 et 1517. L’unitĂ© de l’oeuvre vient de l’emploi en fil conducteur de l’hymne Pange lingua, exposĂ©e intĂ©gralement dans l’Agnus Dei final. Elle allie douceur sereine et Ă©lans lyriques, portĂ©s, comme Ă  l’habitude chez l’auteur, par les rĂšgles de composition qu’il s’impose : canons variĂ©s, Ă  l’octave, Ă  la quinte, Ă  la quarte, « machines » josquiniennes (« rouages » distribuĂ©s aux quatre voix, reproduits Ă  l’identique ou suivant les degrĂ©s du mode), alternance avec les blocs homophoniques.

UnitĂ© n’est cependant pas monotonie et ainsi se succĂšdent plainte et majestĂ© dans le Kyrie, mĂ©canismes serrĂ©s des Et in terra pax, Patrem omnipotentem, Et resurrexit, Et in spiritumavec accĂ©lĂ©ration jusqu’à son Amen, Osanna, intĂ©rioritĂ© des Qui tollis, Et incarnatus est, Sanctus, Benedictus et bien sĂ»r lyrisme des Agnus Dei.

La messe de beata Virgine a été éditée chez Petrucci du vivant de Josquin (1514).

A l’unitĂ© de la Pange lingua, elle oppose sa diversitĂ©. En effet, elle n’a pas Ă©tĂ© composĂ©e en 1514, mais consiste en fragmenta missarum donnant prioritĂ© Ă  la dĂ©votion mariale et Ă©crits dans la maturitĂ© de l’auteur. Cette variĂ©tĂ© est sensible dans les modes (rĂ© pour Kyrie et Gloria, mi pour Credo, sol pour Sanctus et Agnus Dei), le nombre de voix (4 pour les deux premiers mouvements, 5 pour les trois derniers) et par les tessitures (trĂšs aiguĂ«s pour le superius Ă  l’exception du Credo). On y retrouve la maĂźtrise gĂ©omĂ©trique de Josquin : lignes, envolĂ©es, entrelacement des canons, dont un Ă  la quinte, gigantesque et ininterrompu depuis le dĂ©but du Credo jusqu’à la fin de l’oeuvre, « machines », polyrythmes (comme les frĂ©quents 3 pour 2, mais aussi l’ardu 3 pour 4 en valeurs lentes du Qui cum patre). Les climats et les ambiances y alternent aussi : mĂ©canismes serrĂ©s des Et in terra pax, Patrem omnipotentem, course Ă  l’abĂźme en « machines » du Amen du Gloria, calme ampleur du Sanctus et des Agnus Dei.

Mais l’oeuvre est surtout dominĂ©e par une formidable vitalitĂ©, celle qu’avait l’auteur lors de la composition, qui nous entraĂźne irrĂ©sistiblement jusqu’au Dona nobis pacem final, en ouverture vers le ciel… Une oeuvre roborative !

Maurice Bourbon a confiĂ© les voix des deux oeuvres Ă  6 chanteurs expĂ©rimentĂ©s (MĂ©tamorphoses) et Ă  4 jeunes chanteurs prometteurs (Biscantor !) : 3 sopranos, 1 mezzo, 1 contre-tĂ©nor, 3 tĂ©nors, 1 baryton, 1 basse. Cet effectif lui a permis de restituer les tessitures variĂ©es de la de beata Virgine, de mettre en exergue certains thĂšmes et de faire vivre les grandes teneurs d’un seul tenant, sans respirations.

La presse en parle

Le disque a Ă©tĂ© annoncĂ© en direct le 05 avril 2016 dans l’Ă©mission Classic Club, ainsi que sur l’Ă©mission En piste ! de Emilie Munera

LE BAC DU DISQUAIRE
« Le texte d’accompagnement – initiative originale du label AR RE-SE – convie d’abord les discophiles Ă  un dialogue trĂšs imaginatif (datĂ© du 3 janvier 2015) entre le chef Maurice Bourbon et Josquin : « Sais-tu si j’ai le mĂȘme Ăąge que le tien lorsque j’ai composĂ© la messe Pange Lingua ? C’est peut-ĂȘtre pourquoi j’y suis si sensible et me suis tant rĂ©galĂ© Ă  la diriger » : c’est ce qui sera d’ailleurs confirmĂ© Ă  l’audition. Le chef ajoute qu’il a « travaillĂ© avec passion les tempi et les Ă©quivalences quasiment pendant un an » et prĂ©cise que, pour le canon Ă  la quinte du Benedictus, « les chanteurs (y) ont fait preuve d’une stupĂ©fiante maĂźtrise dans la conduite piano… ». Josquin Desprez – nĂ© Ă  Beaurevoir vers 1450 et mort Ă  CondĂ©-sur-l’Escaut, le 27 aoĂ»t 1521 –, musicien franco-flamand, tant admirĂ© par Martin Luther, Ă©minent maĂźtre de la Renaisssance, est en fait un « europĂ©en avant la lettre ». Il a composĂ© de nombreux Motets et des Messes (parodie, sur cantus firmus, en canon), entre autres.
Dans sa tardive messe Pange Lingua – selon Jacques Barbier –, il reprends la mĂ©lodie de l’hymne Ă©ponyme « utilisĂ©e comme un fil conducteur dans toutes les sections de la messe, mais nullement Ă  la maniĂšre d’un cantus firmus ». Josquin fait appel au contrepoint note contre note et au traitement syllabique pour une meilleure intelligibilitĂ© du texte notamment pour les articles du Credo. Quant Ă  la polyphonie, elle est assez homogĂšne. BĂ©nĂ©ficiant d’une remarquable acoustique, les voix des ensembles vocaux Metamorphoses et Biscantor! (quatuor) simposent dans leur plĂ©nitude, leur justesse, leurs timbres chaleureux. La Messe de beata Virgine se situant dans la mouvance du culte marial, exploite leurs tessitures aigĂŒes (Ă©voquant peut-ĂȘtre le ciel) et repose sur des mĂ©lodies grĂ©goriennes. Josquin spĂ©cule sur le nombre des voix : 2, 4, 5 ; la technique du canon dans le Credo avec, comme le souligne judicieusement J. Barbier, « l’indication humoristique Le premier va devant puis le devant va derriĂšre » (partie finale). Le Sanctus et l’Agnus Dei comportent l’indication « vous jeĂ»nerez les 4 temps ». Excellente paraphrase liturgique.
D’un cĂŽtĂ© la messe Pange Lingua – souvent interprĂ©tĂ©e de nos jours – frappe par sa simplicitĂ© et son Ă©conomie de moyens ; de l’autre cĂŽtĂ©, la messe de beata Virgine, sans fil conducteur mĂ©lodique, est marquĂ©e par une logique plus liturgique que musicale. A tous points de vue (livrets avec dialogue imaginĂ©, excellente analyse, interprĂ©tation hors du commun) : disque Ă  acquĂ©rir impĂ©rativement.  Â»
Edith Weber.

« AprĂšs un dĂ©but de carriĂšre dans le secteur scientifique en tant qu’ingĂ©nieur, Maurice Bourbon est devenu directeur artistique, baryton, enseignant et compositeur. Avec Charles Ravier, il crĂ©e en 1983 Ă  Paris l’ensemble vocal MĂ©tamorphoses (composĂ© de solistes internationaux). Avec ce groupe, il choisit la voie de la musique polyphonique française et italienne des pĂ©riodes Renaissance et Baroque. Depuis 1987, il dirige l’ensemble Coeli et Terra de Lille : un chƓur de chambre amateur de haut niveau. En 1993, il fonde l’Atelier international de polyphonie vocale en CĂ©vennes.
En 2005, il crĂ©e l’ensemble des jeunes chanteurs (18-28 ans) Biscantor ! En 2006, Maurice Bourbon projette d’enregistrer toutes les messes de Josquin Desprez. Ce CD est le sixiĂšme sur les dix prĂ©vus et comprend deux chefs d’Ɠuvre tardifs de Josquin Desprez : la Messa Pange Lingua et la Messa de beata Virgine (une composition qui a connu un important succĂšs comme en tĂ©moignent les vingt-deux manuscrits et les quatre gravures qui nous sont parvenus).
Se basant sur une Ă©tude rigoureuse des partitions, le travail de Maurice Bourbon se concrĂ©tise dans des enregistrements d’une puissance sonore presque archaĂŻque qui restitue avec naturel et « lyrisme » les gĂ©omĂ©tries complexes de Josquin Desprez. Par exemple, on Ă©coute comment le maĂźtre, sans craindre de dilater sensiblement les temps, transforme en calme spirituel la miraculeuse Ă©conomie de moyens qui caractĂ©rise l’écriture de la Missa Pange lingua. Â»
Massimo Rolando Zegna

AMERICAN RECORD GUIDE
« Cette nouvelle publication comporte deux des Messes les plus cĂ©lĂšbres de Josquin. Bourbon doit faire face Ă  une rude concurrence : il existe six enregistrements de la Missa ‘Pange lingua’ figurant Ă  l’index ARG, dont ceux, excellents, signĂ©s par l’Ensemble Janequin (janvier/fĂ©vrier 2009), le ChƓur de la CathĂ©drale de Westminster (mars/avril 1993, rééditĂ© en janvier/fĂ©vrier 2012), ainsi qu’un enregistrement antĂ©rieur, non critiquĂ©, des Tallis Scholars (Gimell 9). Il y en a sept de la Missa de beata virgine, dont deux que je possĂšde, par le Theatre of Voices (juillet/aoĂ»t 1995) et les Tallis Scholars (mars/avril 2012).

Comme je l’ai dĂ©jĂ  notĂ© lors de critiques antĂ©rieures, les effectifs de Maurice Bourbon ont tendance Ă  ĂȘtre rĂ©duits (ici dix chanteurs dont le directeur), et l’ajout des voix fĂ©minines allĂšge les textures par rapport Ă  ses anciens ensembles uniquement masculins (mars/avril 2011 & mai/juin 2014). Ce qui m’a frappĂ© dans cette nouvelle parution ce sont les changements de tempo idiosyncratiques de Bourbon au cours des mouvements ainsi qu’une utilisation croissante d’orchestration vocale, alternant entre deux et une voix par partie, ce qui crĂ©e une esthĂ©tique bien diffĂ©rente par rapport aux autres versions. Dans son texte d’introduction malicieux (prenant la forme d’un dialogue fictif avec Josquin), Bourbon va jusqu’Ă  qualifier la fin du Credo de De beata virgine de « valse lente et extatique ».
Je continue Ă  recommander les interprĂ©tations plus « traditionnelles » des Tallis Scholars, bien qu’ayant toujours un faible pour les timbres des garçons sopranos du ChƓur de la CathĂ©drale de Westminster. Â»
BREWER

« MĂ©tamorphoses, un ensemble Ă  six voix (2 Sopranos, TĂ©nors, et Basses), créé en 1983 ainsi que quatre membres (2 Sopranos, 1 ContretĂ©nor, 1 TĂ©nor) de Biscantor!, second ensemble Ă©galement dirigĂ© par Maurice Bourbon, ont participĂ© Ă  cet enregistrement. Les deux groupes ont Ă©tĂ© créés par Bourbon, chef de chƓur, professeur de chant, chanteur et compositeur. Son troisiĂšme ensemble, un chƓur de chambre de tout premier plan, se nomme Coeli et Terra. Tous les trois font partie de l’association La Chapelle des Flandres. Bourbon a rĂ©digĂ© un essai intĂ©ressant “Conversation avec Josquin” ; on y trouve Ă©galement un essai historique avec des notes de bas de page de Jacques Barbier, du Centre d’Études SupĂ©rieures de la Renaissance Ă  l’universitĂ© François-Rabelais, Tours.
En tant que compositeur, Bourbon a composĂ© une Ɠuvre intitulĂ©e DĂ©ploration de Josquin (Éditions de L’Homme armĂ© HA01-2009). Desprez semble central Ă  la carriĂšre artistique de Bourbon. Il est Ă©galement rĂ©putĂ© pour sa production a cappella des motets de Bach, en Flandre.
Cet enregistrement est le quatriĂšme d’une sĂ©rie de dix consacrĂ©e aux messes de Josquin. Inconnus en AmĂ©rique du Nord, Bourbon et ses trois ensembles reprĂ©sentent avec leurs projets de CDs un nouveau trĂ©sor perdu de France, qui n’attend que d’ĂȘtre dĂ©couvert par les auditeurs. Hautement recommandĂ©.  Â»
© 2016 Toronto Early Music News

The masses ‘Fortuna desperata’ and ‘Une musque de Biscaye’ continue the complete recording of the masses of Josquin Desprez, ‘Josquin l’EuropĂ©en’, inaugurated by Maurice Bourbon and La Chapelle des Flandres in 2007. Volume 7, Josquin et l’Espagne, proposes two masses conducted by the young Juliette de Massy at the head of the choruses Biscantor! and MĂ©tamorphoses. The interpretation of the Missa ‘Fortuna desperata’ underlines the geometric vocal plays and variations in meter which Josquin Desprez practiced with originality. Let us underscore the successful association of the young singers of Biscantor!– a veritable laboratory devoted to apprenticeship in the art of polyphony, founded by Maurice Bourbon with the confirmed singers of MĂ©tamorphoses, present since the beginning of the project. In the Missa ‘Une musque de Biscay’, after the anonymous folk song ‘Une musque de Biscaye’ (a girl from the Basque country), the composer once again demonstrates great inventiveness, blending lightness and lyric power. Sensitive music, skillfully shown to advantage by Juliette de Massy and the musicological work of Maurice Bourbon. When finished, this complete recording, which already imposes itself as the reference, will consist of 10 volumes. At the heart of Renaissance vocal music there is a key composer: Josquin Despez who, throughout his long career across Europe, wrote some 15 masses or mass fragments, in addition to innumerable motets and songs. This CD presents two of these masses, on the theme of Spain, the latest instalment in the complete recording begun in 2007. The interpretation is entrusted to ensembles that are specialists in this repertoire: MĂ©tamorphoses and Biscantor, founded on the initiative of Maurice Bourdon in the framework of the association La Chapelle des Flandres. A singular immersion in the spellbin ding universe of a capella singing. Already strongly pro-European, Josquin Desprez (c. 1450-1521) enjoyed enviable fame thanks to his vocal works, especially in Italy, Flanders and Spain. The latter provided the thematic material for the two masses recorded here, based on the cantus firmus technique, i.e., on a preexisting melody given to one of the voices. The Missa ‘Fortuna desperata’, most likely dating from his maturity, is built on an eponymous secular song attributed to Antoine Busnoys, a contemporary of Josquin Desprez. The theme of fortune or luck was very much in vogue during the Renaissance era, in literature as well as in music. Here we detect Highly virtuosic writing, for three or four voices, a real vocal geometry in which the musician varies note lenghts and invents symmetry effects. What gives the work a definite force, turned more towards the future than rooted in tradition as with his predecessor Guillaume Dufay, for example. There also appears great lyricism throught the play of frequent imitations in more than one passage, in particular the Gloria, or trought the repetition of the same formula as in the Sanctus. The Credo is masterful, and the Agnus Dei no lesse inspired, Which, after an introductory crescendo, establishes an atmosphere of great gentleness, a suspension of eternity, in the words of Juliette de Massy, concluding in a serene pianissimon. Even more impressive, the Missa ‘Une musque de Biscaye’ is based on the melody of an anonymous folk song of Basque origin (‘a girl from the Basque contry’), perhaps spread by pilgrims on their way to Santiago de Compostela. Angain, the subject is secular, or even ribald, being a song of seduction, which was common in the polyphonic repertoire of the period. Here one will note a very developed Credo and a bewitching Sanctus with delicate contrasts up to an exhilarating ending. Even through in is surely a youtful work, Josqin’s style is fully affirmed, especially in the use of counterpoint dominated by the principle of imitation, alternating with sequences of voices answering each other, two by two. The inventiveness With which the musician uses the original material gives the pieces an often lively character. The young conductor Juliette de Massy, a soprano herself, directs a chorus of nine voices made up of singers from the MEtamorphoses ensemble (soprano, countertenor, bass) and six young singers from the Biscantor ensemble (alto, haute-contre, three tenors, bass). The former are professionals, well versed in the interpretation of masterpieces of the a capella repertoire, the lattre talented youngs polyphonists destined to train the Ă©lites to tomorrow in this repertoire. This mixture allows for reproducing the varied tessituras, working particularly on certain themes and giving their full worth to the long phrases, sung unbroken by breaaths. The result is gripping. One admires the beauty of these clear, ductile voices, treated like instruments, the rigour of production, the suppleness of the cantabile. Like the sciences of contrast between the pianissimi of a gentle resonance, especially in the low voices, and the outbursts of controlled power, full of solar brightness. The recording, made in a church in the LozĂšre region, is ideally airy, without excessecive reverberation, for a clear, immediate sound image.
Texte by Jean-Pierre Robert

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